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Trek de Lares - Du 6 au 8 Avril

Le trek de Lares est un trek qui se trouve au alentour de la ville de Lares, situé dans les environs de Cusco. Ils existent beaucoup de chemin différent. Généralement, ce trek est une route pour aller jusqu'à Machu Picchu. Mon agence a choisit de m'envoyer dans ce trek afin que je réalise un film et que je connaisse mieux les produits de l'agence. J'ai uniquement fait le trek, car mon billet pour Machu Picchu est en Juin.

Description du trek ====> ICI

Prévenue le lundi pour un départ le mercredi, j'ai fait mon sac pour 3 jours et me voilà partie. 

 

Départ 5h du matin de Cusco jusqu'à la ville de Pisac. Nous sommes en tout 4 personnes à effectuer le trek : un couple d'Américain : Doug et Ashley, une américaine : Carlita et moi.  L'équipe se compose du guide Henry, du cuisinier Delio, de son assistant et de deux porteurs, qui sont en charge des chevaux. 

Après une heure et demi de voiture, nous arrivons à Pisac dans la vallée sacrée des Incas. A 6h30, nous commençons la visite du site, entièrement de vide de touristes et même d'employés !

Si la ville de Pisac est très connue pour son marché du dimanche, elle est aussi connue pour ses ruines Incas datant de Machu Picchu et encore même antérieur, car une partie de ses ruines sont pré-Inca. 

Sur un flanc de la falaise qui surplomble le site, une centaine de tombes Inca sont visibles, néanmoins, on en dénombrerait pas loin d'un millier ! 

Les terrasses qui sont visiblent ici servent encore à l'agriculture.

Après une trentaine de minutes de voitures, on arrive dans la ville de Huaran, celle ci nous donne l'accès à la vallée que nous nous apprêtons à grimper et nous commençons la marche jusqu'à la prochaine étape : Cancha Cancha. 

Nous grimpons très doucement, l'équipe et les chevaux (sauf celui d'urgence) nous dépassent assez vite et nous prenons environ 5h tout en discutant et admirant le magnifique paysage et le torrent de montagne que nous suivons.

 

Arrivé au petit village de Cancha Cancha à 3900 mètres d'altitude, l'équipe a déjà eu le temps de monter le camps ainsi que de préparer à manger : en effet, ils ne leurs a fallu que 2h pour rallier le village (car ils sont habitués à l'altitude). 

Après un déjeuner très copieux et pleins de plats traditionnels péruviens (riz à la poële, soupe de quinoa, légume, poulet...). Nous nous reposons dans les tentes (5 étoiles s'il vous plaît). 

Au cours de l'après midi, je pars en exploration du petit village. Là je tombe sur deux enfants installés au milieu des chiens et des Llamas. La plus grande : 8 ans, est en charge de son petit frère mais aussi de surveiller les llamas et alpacas afin qu'ils ne s'éparpillent pas trop. 

Le village étant très isolés, les enfants ne parlent pas espagnol (ou que très peu), le village n'a aucune éléctricité et bien sur les maisons sont très peu isolés. Ils compensent cela en se couvrant beaucoup. 

L'agence SAM TRAVEL ayant un but de Tourisme social, elle permet d'apporter en partie un bénéfice en payant la place dee camping et en incitant les touristes à acheter les produits locaux fabriqués de la main des communautés locales. 

 

 

Lendemain matin, 7 avril, nous sommes réveillés à 6h avec une infusion de feuilles de coca (le remède local hyper efficace pour lutter contre l'altitude). Après avoir rangés toutes nos affaires, on peut aller prendre le petit-dejeuner préparés par le cuisinier et son assistant (debout depuis déjà 5h du matin !). Au menu, thé, café, confiture et pain, omelette , tout d'un petit dejeuner de trekkers ! En effet, ce jour là, on doit monter jusqu'au col de Pachacutec, à 4750 mètres d'altitude...

 

Après avoir s'être enduis de crème solaire, c'est le départ. 

On continue de traverser la vallée et on dit au revoir à Cancha Cancha. Sur le chemin, on croise pleins d'enfants allant à l'école (la seule école primaire des environs étant à Cancha Cancha), ils acceptent nos bonbons et les fruits que nous leurs offront avec plaisir ! Ici, les enfants sautent de joie en allant à l'école !

On croise aussi beaucoup de Llamas et Alpacas, en train de paître paisiblement ou en train de profiter de la saison des amours un peu prolongée...

 

On voit toutes les maisons de pierres fermés avec des enclos de cercle rond.

Après une heure de marche et de photos, on commence la montée au col. L'altitude n'aidant, nous prenons le temps de bien respirer tout en profitant toujours du paysage. Les porteurs nous  dépassent durant la montée. 

On passe un petit ruisseau qui dévale la montagne et on aperçoit enfin deux magnifiques lacs d'un bleu profond. 

En continuant notre montée, nous apercevons deux jeunes filles qui surveillent les llamas tout en filant une bobine de laine, à l'abri de la pluie et du vent. Le guide leurs parle en Quetchua, elles nous font croire qu'elles ont 24 ans, en réalité elles en ont 16 et 18. Elles demandent pour du travail à Cusco, le guide leur donnent son numéro mais, nous confie qu'elles sont bien mieux dans les montagnes que dans les bidonvilles dans des conditions parfois insalubres. 

 

 

En haut du col de Pachacutec, à 4750 mètres d'altitude, le guide nous explique que dans la tradition Quetchua, pour remercier la mère nature, la Pachamama de nous offrir cette terre et de pouvoir partager avec nous, il est de tradition de laisser une offre à chaque sommet de montagne. L'offrande est un peu de notre nourriture avec une feuille de coca. Au col, je dépose sur un monticule de cailloux, un morceau de gâteau et la feuille de coca. 

Le vent souffle très fort et la pluie nous arfose une fois de plus. 

Nous continuons à grimper encore un peu. Soudain, nous apercevons le glacier. D'un blanc étincelant, il domine le paysage et le lac en contrebas. 

 

On continue à longer la montagne tout en s'emerveillant tous les deux pas sur le paysage. 

On arrive bientôt en haut d'une autre vallée, en tout petit et près d'un lac, la tente nous attend pour déjeuner. On entame donc la descente dans la vallée en longeant deux lacs.

Arrivée au camp, trempée, mais heureuse de l'avoir fait. Le chef nous accueille avec un maté de coca et encore une fois, un bon repas chaud pour nous réchauffer. Tout de suite après le repas, le camp est démonté et nous repartons.

En descendant la vallée en nous dirigeant vers le petit village de Quishuarani, nous croisons d'impressionnantes chutes d'eau.

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